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C’est une voie qui apparaît très prometteuse, et que nous explique le chercheur Soufiane El Hallani
Ce traitement, en particulier l’avastin® ou bevacizumab administré en association avec une chimiothérapie comme l’irinotecan, permet d’inhiber la prolifération des vaisseaux (angiogénèse tumorale) qui est indispensable à la croissance de la tumeur. En l’absence de vaisseaux propres, la tumeur ne peut se développer car elle manque d’oxygène et les cellules tumorales meurent. Dans les gliomes de haut grade, l’utilisation de ces traitements entraîne des taux de réponse élevés, sans précédent. Ces médicaments ne possèdent toutefois pas actuellement d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), c'est-à-dire d’autorisation de prescription officielle de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) dans les tumeurs au cerveau. Cependant, ils sont utilisés de façon quotidienne depuis quelques années dans les services de neuro-oncologie. Ils ne peuvent toutefois par être utilisés, à l’heure actuelle, comme traitement de 1ère intention en dehors d’un cadre de recherche.
Ces résultats sont encourageants et de nombreux autres agents antiangiogéniques sont à l’étude qui devraient permettre d’importants progrès.
5 mai 2011
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